A la fin de sa formation l’Infirmier Diplômé d’Etat spécialisé en Ophtalmologie doit être capable de :

1. Identifier les clients qui présentent les problèmes oculaires dans la communauté.
2. Diagnostiquer et traiter les problèmes oculaires dans la communauté.
3. Réaliser les opérations chirurgicales simples de la paupière telle la cure d’un chalazion.
4. Elaborer et gérer des programmes de proximité du centre des soins oculaires en conservant les données pour l’archivage.
5. Eduquer le public sur les soins oculaires y compris la promotion de la santé et la prévention des maladies oculaires curables, non curables et évitables.
6. Identifier et préparer les clients à la chirurgie oculaire.
7. Réhabiliter les clients handicapés visuels.
8. Participer à l’élaboration et à la mise en œuvre des politiques de soins oculaires.
9. Participer aux programmes de recherche sur les soins oculaires et maintenir une assurance qualité.
10. Former et superviser les travailleurs de soins oculaires primaires dans la communauté.
11. Collaborer avec les autres professionnels de la santé pour dispenser des soins oculaires de qualité.
12. Développer l’esprit de l’interdisciplinarité pour une participation efficace aux activités de la CSU.

• Développement de la créativité et de la faculté d’adaptation de l’étudiant en adéquation avec la diversité des niveaux des exercices, l’évolution des sciences, des techniques et des besoins de santé ;
• Importance accordé à la responsabilité de l’étudiant pour lui permettre, tout au long de sa formation, d’élaborer son projet personnel ;
• Cohérence entre les objectifs de formation, les principes pédagogiques et les pratiques professionnelles ;
• Suivi pédagogique basé sur l’accompagnement et le développement personnel en vue d’une meilleure intégration des connaissances ;
• Accent mis sur une pédagogique active basée tant sur le questionnement que sur le contenu ;
• Elaboration des projets professionnels par les étudiants assurant le patrimoine culturel des infirmiers en vue de la prise en charge globale des populations ;
• Chaque équipe enseignante déterminera des objectifs de formation permettant à l’étudiant l’acquisition progressive des connaissances, attitudes et aptitudes qui forgent sa profession.

La formation est organisée en 7 domaines (05 domaines théoriques/Pratiques), 01 domaine des stages et 01 domaine sur les congrès, séminaires et conférences.  21 modules théoriques et 2 modules pratiques d’une valeur en lien avec l’importance de la discipline enseignée. C’est ainsi que nous distinguerons : les matières essentielles à l’exercice du métier qui seront suivies de trois astérisques ; les matières répondant au besoin de santé communément requises dans la stratégie de santé publique suivies de deus astérisques et enfin les matières de culture générale ou annexe suivies d’un astérisque.

Chaque semaine de formation se compose de quarante heures. Certains modules sont repartis sur deux années.

La répartition horaire des enseignements théoriques et pratiques est de 1032 heures, dont 690 en première année et 612 en deuxième.

La répartition horaire des enseignements théorique, des enseignements pratiques, des stages et de l’élaboration du mémoire de fin de formation et de leur évaluation est de 1650 heures pour la 1ère année, 1542 heures pour la seconde année, soit un total de 3192 heures.

La répartition horaire des stages est de 960 heures pour la 1ère année, 1200 heures pour la seconde. 180 heures de conférences/symposium/ Séminaires / Congrès sont proposées aux étudiants durant leur cursus de formation, soit 60 heures en première année et 120 en deuxième année.

Des stages en alternance sont réalisés durant le cursus dans les structures du niveau central, intermédiaire et périphérique, ainsi que dans la communauté. Un temps est alloué à l’étudiant dans certaines matières(TPE ) pour ses recherches personnelles. Il représentera 61 heures pour les deux années de formation. La gestion des évaluations va durer 73 heures.

Chaque semaine de formation donne lieu à une ou plusieurs évaluations, le temps consacré à celles-ci est inclus dans le temps de formation.

La présence des étudiants  est obligatoire au cours, aux travaux pratiques, aux travaux dirigés, aux pratiques, aux cours des conférences, des symposiums et des stages. Trente jours d’absence non justifiée par année entraînent l’insuffisance de scolarité .

L’ensemble de la formation se déroule sur deux années réparties en 04 séquences (soit 02 par an). Les étudiants bénéficient de 04 semaines de congé, deux semaines en décembre et deux semaines à la fin de la première séquence.  En dehors de ces congés, Ils bénéficieront des dispositions des jours fériés par année de formation ou plus, en fonction des textes officiels. L’année scolaire se déroule en fonction du projet pédagogique de l’école développé sur la base du calendrier académique proposé par le Ministère de la Santé.

Chaque module de formation, le mémoire de fin de formation et les stages donnent lieu à une ou plusieurs évaluations. Le temps consacré à celle-ci est inclus dans le temps de formation.

Principes de validation des modules

Le principe de validation des modules est le suivant :

• Tous les modules doivent être validés pour l’obtention du diplôme ;
• Les modules repartis en plusieurs années sont validés de manière indépendante d’une année à une autre ;
• La note attribuée à un module théorique est une moyenne des notes obtenues dans les différentes unités d’enseignement (UE) constituant le module ; les différentes UE d’un module peuvent être pondérées. Un module est acquis par l’obtention d’une moyenne minimale de dix sur vingt (10/20) ; En tenant compte d’une note de CC (contrôle continue) représentant les 30% (10% pour la présence et 20% pour le devoir) et de la note de l’examen de séquence représentant les 70%.
• La note attribuée à un module pratique est une moyenne des notes obtenues à partir d’un CC à 30% (constitué par la note de stage plus la note de la régulation des stages) et la note de la réalisation pratique proprement dite représentant les 70% à l’examen séquentiel.
• Il n’existe pas des notes éliminatoires.

Principe des validations des stages

Les stages doivent être validés par le contrôle de la présence, de l’assiduité de l’étudiant attesté par le réfèrent de stage et de la qualité du rapport de stage évalué par un jury de régulation de stage constitué du personnel enseignant permanent et associé de l’école. Pour qu’un stage soit validé, l’étudiant doit avoir une note supérieure ou égale à 12/20 (note du réfèrent + note de régulation). Les actes que l’étudiant doit avoir effectué pendant les stages sont précisés dans un livret de stage, ainsi que le nombre de fois qu’ils ont été accomplis.

Principe de passage en année supérieure

En fin d’année, après le déroulement de la deuxième séquence, portant sur les unités d’enseignement au cours de cette séquence, un procès-verbal est élaboré comportant toutes les notes des séquences de l’année et soumit à la signature du Délégué Régional de la santé publique du ressort.

Le passage en deuxième année est validé Selon les dispositions de la lettre circulaire N° D36-77/ LC/ MINSANTE du 02/09/2022 de Monsieur le Ministre de la Santé Publique, relative aux dispositions d’évaluation des apprenants dans les écoles publiques et privées de formation des personnels sanitaires sous sa tutelle.

Obtention du diplôme

Le diplôme est acquis si l’étudiant a :

1. Validé l’ensemble des modules des deux années de formation ;
2. Obtenu une moyenne minimale de 12/20 calculée comme suit :

Examen de certification portant sur le programme de deux années de formation

1. Examen de certification théorique 50% (Dans 05 domaines théoriques)
2. Examen de certification pratique 30% (En 02 ateliers)
3. Présentation d’un mémoire sur une problématique de santé publique : 20%.

NB :

• Un texte particulier précise les modalités plus détaillées sur la validation des modules, les examens de passage et de certification.
• Le retrait des attestations de réussite/diplôme, doit se faire au sein de l’école où l’étudiant a été formé.
• L’élaboration des relevés des notes devra se faire au sein de l’école où l’étudiant a été formé.