Il s’agit d’un professionnel, capable de :

1. Exercer ses responsabilités dans les grandes orientations de la politique sanitaire du pays ;
2. Former et encadrer le personnel qui est sous sa responsabilité.
3. Assumer chacun de ses rôles en tenant compte des aspects éthiques et juridiques de son engagement professionnel ;
4. Acquérir les connaissances, les compétences, les aptitudes afin de pratiquer l’anesthésie et la réanimation seul en milieu défavorisé ou mieux en collaboration avec le Médecin anesthésiste réanimateur quand c’est possible ;
5. Exercer en secteur d'anesthésie :

L'ISAR exerce au bloc opératoire, en salle de radiologie interventionnelle ou en endoscopie.

Le rôle de l'ISAR  associe plusieurs fonctions et activités, selon les lieux d'exercice :

1. organiser les soins qu'il délivre : soins Infirmiers de base et soins Infirmiers en pratique avancée,
2. pratiquer les soins suivants en anesthésie :
   • Préparer le site d'anesthésie,
   • Accueillir le patient,
   • Participer et/ou réaliser : – l'anesthésie générale, – l’anesthésie locorégionale, _ l’anesthésie locale –  l'analgésie obstétricale.
3. assurer la gestion et la maintenance des équipements anesthésiques,
4. participer à la délivrance des produits sanguins labiles.
5. En SSPI, assurer les actes relevant des soins infirmiers, des techniques d'anesthésie et des techniques de prise en charge de la douleur post-opératoire.
6. Exercer en secteur de soins intensifs et de réanimation chirurgicale :

Il apporte un complément de compétence et peut répondre aux situations d'urgence. Il occupe une fonction de référent pour les soins complexes.

7. Exercer en secteur extrahospitalier :
   • assurer la maintenance et l'état opérationnel des matériels, la qualité de l'armement de l'ambulance,
   • accomplir seul ou sous la responsabilité du médecin responsable de l'intervention, les soins et les techniques de réanimation et la mise en condition du patient,
   • assurer la surveillance du patient pendant son transport,
   • participer à la prise en charge des patients sédatés de par ses connaissances des techniques d'anesthésie,
   • participer à la liaison avec la régulation du SAMU,
   • participer aux plans de secours en cas de catastrophe,
   • former et/ou encadrer les équipes de secours,
   • participer à l'enseignement et la recherche (cours, protocoles, congrès, publications, etc.)
8. Insister sur l’acquisition des compétences suivantes :
   • Lutte contre la corruption
   • Communication

Management de qualité dans une unité de production des soins aux urgences, en anesthésie et en réanimation.

• Développement de la créativité et de la faculté d’adaptation de l’étudiant en adéquation avec la diversité des niveaux d’exercice, l’évolution des sciences, des techniques et des besoins de santé ;
• Importance accordée à la responsabilisation de l’étudiant pour lui permettre, tout au long de sa formation, d’élaborer son projet professionnel ;
• Cohérence entre les objectifs de formation, les principes pédagogiques et les pratiques professionnelles ;
• Suivi pédagogique basé sur l’accompagnement et le développement personnel en vue d’une meilleure intégration des connaissances ;
• Accent mis sur une pédagogie active basée tant sur le questionnement que sur le contenu ;
• Elaboration de projets professionnels par les étudiants assurant les pratiques à moindre risque (sécurité des patients) et le confort des autres collaborateurs.

La formation est organisée en 14 domaines et 33 modules théoriques et 6 modules pratiques d’une durée variable en lien avec l’importance de la discipline enseignée.

Chaque semaine de formation se compose de quarante (40) heures.

La répartition horaire des enseignements théoriques, des enseignements pratiques, des stages et de l’élaboration du mémoire de fin de formation et de leur évaluation est de 1817 heures ;  soit  1120 heures pour la 1ère année et 697 heures pour la seconde année.

La répartition horaire des stages est de 700 heures pour la 1ère année, 700 heures pour la seconde année, pour un total de 1400 heures.

50 heures de conférences / symposium sont proposées aux étudiants pour la formation.

Quatre stages sont réalisés durant le cursus scolaire dans les structures du niveau central, intermédiaire et périphérique.

La présence des élèves est obligatoire en cours, en travaux pratiques, en travaux dirigés, en conférences / symposium et en stage. Trente jours d’absence non justifiée par année entraînent l’exclusion.

Chaque domaine de formation donne lieu à une ou plusieurs évaluations, le temps consacré à celles-ci est inclus dans le temps de formation.

L’ensemble de la formation se déroule sur deux (02) années divisées en quatre (04) séquences (soit deux séquences par année).

Les étudiants bénéficient de 04 semaines de congés,

• Deux (02) semaines en décembre
• Deux (02) semaines à la fin de la première séquence

Cependant, ils bénéficieront aussi des arrêts de cours en tenant compte des jours fériés en fonction des textes officiels

L’année scolaire se déroule suivant le calendrier établi par la tutelle.

Chaque module de formation, les stages donnent lieu à une ou plusieurs évaluations, la validation de la totalité des modules des deux (02) années donne droit à la participation à l’examen final de certification.

La réussite à l’examen de certification donne droit, à la soutenance du mémoire de fin de formation. Le temps consacré à la rédaction du mémoire est inclus dans le temps de formation.

Principes de validation des modules

Le principe de validation des modules théoriques est le suivant :

• Tous les modules doivent être validés pour l’obtention du diplôme ;
• Les modules répartis sur plusieurs années sont validés de manière indépendante d’une année à l’autre ;
• Evaluation formative : elle compte pour 30% de la note finale du module (10% pour la présence et 20 % pour le devoir). Les différentes UE d’un module doivent être validées individuellement.
• Evaluation séquentielle : elle compte pour 70% de la note finale du module et porte sur l’ensemble des UE composant le module.
• Un module est acquis (somme des évaluations formative et séquentielle) par l’obtention d’une moyenne minimale de dix sur vingt (10/20).

Le principe de validation de modules pratiques :

• La note de module pratique est acquise à partir d’un CC à 30% (note de stage plus note de régulation) et 70 % représentant la pratique proprement dite lors de l’examen séquentiel.
• Il n’existe pas de note éliminatoire

Principes de validation du stage

Les stages doivent être validés par le contrôle de la présence, de l’assiduité de l’élève attestée par le maître de stage et de la qualité du rapport de stage évalué par un tuteur de stage, membre du personnel enseignant de l’école.

La note de stage est composée des notes des fiches d’appréciation de stage (notes de l’encadreur) et du rapport (note de l’école de formation après régulation) du stage.

Le stage est acquis par l’obtention d’une moyenne minimale de douze sur vingt (12/20).

Obtention du diplôme :

Le diplôme est acquis si l’étudiant a rempli l’ensemble des conditionnalités suivantes :

1. Valider l’ensemble des modules des deux années de formation ;
2. Obtenir une moyenne minimale de 12/20 par domaine à l’examen national de certification portant sur le programme des deux années de formation (50 %)
3. Obtenir une moyenne minimale de12/20 en examen pratique de certification (30 %) ;

Obtenir une moyenne minimale de 12/20 à la soutenance du mémoire de fin de formation (20 %).